De La Pléiade Des Anges

De La Pléiade Des Anges Berger Australien

Berger Australien

Adopter un animal,
c'est un engagement...!



Un chien est un être vivant : ce n'est ni un meuble, ni un objet de décoration, ni une peluche. Devenir propriétaire d'un chien ne doit jamais s'envisager à la légère : c'est un engagement de longue durée, pendant lequel vous allez devoir lui prodiguer amour et soins constants. Soucieux du bien être de nos chiens, nous insistons pour que chaque futur adoptant aie bien conscience de ces différents points:


- Un chien a une espérance de vie de 10 à 20 ans
La petite boule de poils que vous allez adopter ne restera pas toujours comme ça. Le chiot deviendra adulte et sera plus imposant, chacun de ses gestes sera plus puissant, et chacun de ses câlins plus grand. Il faut s'engager à s'occuper de lui durant toute sa vie.

- Un chien requiert de l'attention au quotidien
Il vous demandera beaucoup de temps de façon quotidienne, les câlins, les jeux, les balades, l'éducation, les repas, etc...

- Un chien c'est un budget
Il faut en tenir compte, un chien est une source de dépense. Il faut en plus du prix du chiot, ne pas oublier le prix des croquettes qui doivent être de bonne qualité, le matériel indispensable et les frais vétérinaires ( vaccins, traitement antipuces, vermifuge, stérilisation si vous ne désirez pas reproduire, soins annexes ).

- Un chien ça demande de s'organiser lors des départs en vacances
Il est hors de question d'abandonner son chien lorsqu'on part en vacances. Il faut soit prévoir vos vacances en fonction de lui et le prendre avec vous, ou alors le confier à quelqu'un de responsable pendant cette période.

- Un chien ça a sa propre personnalité

Il ne faut pas oublier que chaque chien est différent et à un caractère propre. Il faut être capable de s'investir pour l'éduquer de la meilleure façon possible.

Engagement



Une histoire à méditer




Quand j'étais un chiot, je t'ai amusé avec mes cabrioles et
t'ai fait rire. Tu m'as appelé ton enfant, et en dépit de plusieurs chaussures
mâchées et quelques oreillers assassinés, je suis devenu ton meilleur ami.
Toutes les fois que j'étais méchant tu agitais ton doigt vers moi et me
demandais " Comment est-ce possible ? ", mais après on s'amusait
ensemble.

Mon éducation a pris un peu plus longtemps que prévu, parce que tu étais
terriblement occupé, mais nous y avons travaillé ensemble. Je me souviens de ces
nuits où je fouinais dans le lit et écoutais tes confidences et rêves secrets,
et je croyais que la vie ne pourrait pas être plus parfaite.


Nous sommes allés pour de longues promenades et courses dans le parc,
promenades de voiture, arrêts pour de la crème glacée (j'ai seulement eu le
cornet parce que " la glace est mauvaise pour les chiens, " comme tu
disais), et je faisais de longues siestes au soleil en attendant que tu rentres
à la maison.



Progressivement, tu as commencé à passer plus de temps au travail et à te
concentrer sur ta carrière, et plus de temps à chercher un compagnon humain. Je
t'ai attendu patiemment, t'ai consolé après chaque déchirements de coeur et
chaque déception, ne t'ai jamais réprimandé au sujet de mauvaises décisions, et
me suis ébattu avec joie lors de tes retours au foyer.



Et puis tu es tombé amoureux. Elle, maintenant ta femme, n'est pas une
"personne chien ", mais je l'ai accueillie dans notre maison, essayé
de lui montrer de l'affection, et lui ai obéi. J'étais heureux parce que tu
étais heureux.


Ensuite les bébés humains sont arrivés et j'ai partagé votre excitation.
J'étais fasciné par leur couleur rose, leur odeur, et je voulais les pouponner
aussi. Seulement vous vous êtes inquiétés que je puisse les blesser, et j'ai
passé la plupart de mon temps banni dans une autre pièce ou dans une niche. Oh,
comme je voulais les aimer, mais je suis devenu un "prisonnier de l'amour
".


Comme ils ont commencé à grandir, je suis devenu leur ami. Ils se sont
accrochés à ma fourrure et se sont levés sur leurs jambes branlantes, ont
poussé leurs doigts dans mes yeux, fouillé mes oreilles, et m'ont donné des
baisers sur le nez. J'aimais tout d'eux et leurs caresses - parce que les
tiennes étaient maintenant si peu fréquentes - et je les aurais défendus avec
ma vie si besoin était.



J'allais dans leurs lits et écoutais leurs soucis et rêves secrets, et ensemble
nous attendions le son de ta voiture dans l'allée. Il y eut un temps, quand les
autres te demandaient si tu avais un chien, tu leur montrais une photo de moi
dans ton portefeuille et tu leur racontais des histoires à mon propos. Ces
dernières années tu répondais juste " oui " et changeais de sujet. Je
suis passé du statut de " ton chien" à " seulement un chien,
" et vous vous êtes offensés de chaque dépense pour moi.


Maintenant, vous avez une nouvelle occasion de carrière dans une autre ville,
et vous allez déménager dans un appartement qui n'autorise pas d'animaux
familiers. Tu as fait le bon choix pour ta " famille", mais il y eut
un temps où j'étais ta seule famille.


J'étais excité par la promenade en voiture jusqu'à ce que nous arrivions au
refuge pour animaux. Cela sentait les chiens et chats, la peur, le désespoir.
Tu as rempli la paperasserie et as dit : " Je sais que vous trouverez une
bonne maison pour elle." Ils ont haussé les épaules et vous ont jeté un
regard attristé. Ils comprennent la réalité qui fait face à un chien entre deux
âges, même un avec "des papiers." Tu as dû forcer les doigts de ton
fils pour les détacher de mon col et il a crié " Non, Papa ! S'il te
plaît, ne les laisse pas prendre mon chien !" Et je me suis inquiété pour
lui. Quelles leçons lui avez-vous apprises à l'instant au sujet de l'amitié et
la loyauté, au sujet de l'amour et de la responsabilité, et au sujet du respect
pour toute vie ? Tu m'as donné un " au revoir caresse" sur la tête,
as évité mes yeux, et as refusé de prendre mon collier avec vous.



Après votre départ, les deux gentilles dames ont dit que vous saviez
probablement au sujet de votre départ il y a de cela plusieurs mois et que vous
n'aviez rien fait pour me trouver une autre bonne maison. Elles ont secoué la
tête et ont dit : " Comment est-ce possible ?".



Ils sont aussi attentifs à nous ici dans le refuge que leurs programmes chargés
le leur permettent. Ils nous nourrissent, bien sûr, mais j'ai perdu l'appétit
il y a plusieurs jours. Au début, chaque fois que quelqu'un passait près de ma
cage, je me dépêchais en espérant que c'était toi, que tu avais changé d'avis,
que c'était juste un mauvais rêve... ou j'espérais tout au moins que ça soit
quelqu'un qui se soucie de moi et qui pourrait me sauver. Quand je me suis
rendu compte que je ne pourrais pas rivaliser avec les autres chiots qui
folâtraient pour attirer l'attention, je me suis retiré dans un coin de la cage
et j'ai attendu.



J'ai entendu ses pas quand elle s'approchait de moi en fin de journée, et j'ai
trottiné le long de l'allée jusqu'à une pièce séparée. Une pièce heureusement
tranquille. Elle m'a placé sur la table et a frotté mes oreilles, et m'a dit de
ne pas m'inquiéter. Mon coeur battait d'appréhension à ce qui était à venir,
mais il y avait aussi un sentiment de soulagement. Le "prisonnier de
l'amour" avait survécu à travers les jours. Comme c'est dans ma nature, je
me suis plutôt inquiété pour elle. Le fardeau qu'elle porte pèse lourdement sur
elle, et je le sais, de la même manière que je connaissais votre humeur chaque
jour. Elle a placé une chaîne doucement autour de ma patte de devant et une
larme a roulé sur sa joue.



J'ai léché sa main de la même façon que je te consolais il y a tant d'années.
Elle a glissé l'aiguille hypodermique habilement dans ma veine. Quand j'ai
senti la piqûre et le liquide se répandre à travers mon corps, je me suis
assoupie, l'ai examinée de mes gentils yeux et ai murmuré : " Comment
as-tu pu ?". Peut-être parce qu'elle comprenait mon langage, elle a dit
" je suis si désolée." Elle m'a étreint, et m'a expliqué
précipitamment que c'était son travail de s'assurer que j'allais à une meilleure
place où je ne serais pas ignoré ou abusé ou abandonné, où j'aurais à pourvoir
moi-même à mes besoins, une place remplie d'amour et de lumière très différent
de cet endroit. Et avec mes dernières forces, j'ai essayé de me transporter
jusqu'à elle et lui expliquer avec un coup sourd de ma queue que mon "
Comment as-tu pu ?" n'était pas dirigé contre elle. C'était à toi, Mon
Maître Bien-aimé, que je pensais.



Je penserai à toi et t'attendrai à jamais.


Puisse tout le monde dans ta vie continuer à te montrer autant de loyauté.